Le plateau de Tidernatine, situé dans la région de Saïda, est un écosystème unique marqué par des conditions climatiques extrêmes et une biodiversité remarquable. Ce territoire rocheux, soumis à des variations de température importantes et à des vents violents, abrite une faune et une flore adaptées à un milieu aride. Malgré l’apparente austérité du paysage, la vie y prospère à travers des espèces résilientes qui témoignent de l’ingéniosité de la nature.

Cet espace naturel est un véritable laboratoire d’adaptation biologique, où se côtoient carnivores furtifs, rongeurs endémiques, oiseaux majestueux et plantes aux propriétés médicinales. Mais il est aussi le témoin de l’impact des activités humaines, des pressions pastorales aux effets du changement climatique. Étudier et préserver cet écosystème, c’est comprendre les subtilités de l’équilibre écologique qui régit la région de Saïda depuis des millénaires.

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Biodiversité du site naturel du Vieux-Saïda – Tidernatine. Photos © Hassen Ksantini

Sur cette image, le plateau de Tidernatine dévoile toute sa richesse écologique. Au premier plan, de robustes chênes verts (Quercus ilex) et des genévriers de Phénicie (Juniperus phoenicea) offrent une ombre précieuse à la faune locale. On y aperçoit un sanglier (Sus scrofa) en quête de nourriture, accompagné d’un discret faucon crécerelle (Falco tinnunculus) planant dans le ciel à la recherche d’un rongeur imprudent.

Plus loin, un chacal doré (Canis aureus) évolue discrètement entre les rochers, tandis qu’une troupe de mouflons à manchettes (Ammotragus lervia) escalade les pentes escarpées du plateau. Non loin, un lézard ocellé (Timon pater) se chauffe au soleil, figé entre deux touffes d’armoise blanche (Artemisia herba-alba).

Cet écosystème fragile, entre steppe et forêt méditerranéenne, est un havre de vie qui mérite d’être protégé face aux défis environnementaux et humains qui menacent son équilibre ancestral.

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