Réunion convoquée par la Fédération de Russie le 6 avril 2022à 10 h, heure de New York, au Conseil de Sécurité des Nations Unies selon la formule Arria (voir définition en fin d’article) sur les « Menaces à la paix et à la sécurité internationales émanant des activités biologiques militaires dans le monde »
La vidéo ci-dessous de la réunion fait 2h18, si vous n’avez pas la patience de tout écouter voici un résumé qui vous permettra de savoir l’essentiel:
La vidéo commence avec Dmitry Polyanskiy, Premier Représentant Permanent Adjoint de la Russie auprès de l’ONU, qui dit en substance ce qui suit:
« Pour les détracteurs, et ceux qui voudraient décourager les personnes à regarder cette présentation factuelle avec les meilleurs spécialistes, je reprendrai la phrase de Dmitry Polyanskiy: Vous pouvez conduire votre cheval à la rivière, mais vous ne pouvez pas le forcer à boire. Je comprends que certains ne veulent pas boire, parce qu’ils pensent que l’eau est contaminée (source Russe, Bulgare etc). D’autres prétendent aussi qu’ils n y a pas de rivière. C’est bien sûr à vous de décider. Mais laissez-moi vous rappeler de faire attention à cette situation avant que les rivières ne soient empoisonnées à jamais.
Ensuite, Dmitry polyanskiy présente les intervenants:
Notre premier intervenant, le Général Igor Kirillov, Commandant en Chef de la Défense Radiologique, Chimique et Biologique des Forces Armées Russes.
Le général Kirillov est sans égal en ce qui concerne les connaissances sur les développements réels sur le terrain. L’équipe qu’il dirige a préparé une présentation détaillée et factuelle. C’est une occasion rare d’apprendre tout cela de manière aussi systématique et de première main. Comme son emploi du temps est extrêmement chargé, il nous a envoyé une vidéo préenregistrée avec sa présentation.
Notre deuxième intervenante est une journaliste indépendante bulgare, Dilyana Gaytandzhieva. Elle est également la correspondante au Moyen-Orient et la fondatrice de The Arms Watch. Au cours des dernières années, elle a publié une série de rapports révélateurs sur les livraisons d’armes aux terroristes en Syrie, en Irak et au Yémen. Son travail actuel se concentre sur la documentation des crimes de guerre et des exportations illicites d’armes vers les zones de guerre du monde entier. C’est une femme courageuse, qui a été la première journaliste européenne à soulever la question des biolaboratoires financés par le Pentagone dès 2018 et à diffuser un documentaire sur l’un de ces laboratoires biologique en Géorgie. Je voudrais souligner qu’elle a étudié cette question bien avant le début de la discussion de l’ONU sur ce sujet.
Notre troisième intervenant, Monsieur Arkadiy Mamontov, journaliste et animateur de télévision russe renommé. Il a été très modeste lors de la présentation de sa biographie, où il a juste déclaré qu’il était ”engagé dans le journalisme d’investigation ». Mais je peux vous dire qu’en Russie, Arkadiy Mamontov est un nom familier. Il produit des documentaires révélateurs depuis des décennies, sur un large éventail de sujets les plus graves et urgents. Il est l’un des patriarches du journalisme d’investigation en Russie. Et nous sommes très heureux de l’avoir avec nous aujourd’hui.
Nous espérons que nos conférenciers nous aideront tous à améliorer et à élargir la perspective des discussions sur cette question aux Nations Unies. Ceci concerne toute l’humanité. »
Voici les principaux points à retenir de cette réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies du 6 avril 2022 qui a traitée également le sujet des laboratoires biologiques américains en Ukraine: Laboratoires biologiques américains obscurs
◽️ 1. Les États-Unis refusent d’expliquer leur engagement dans des activités biologiques militaires en Ukraine. Continuent à ignorer plusieurs centaines de pages de preuves. “Ce sont tous des mensonges et de la propagande russe, et nous sommes de bons gars parce qu’il ne peut en être autrement”. Pas un mot sur le point de discussion.
◽️ 2. Les délégations occidentales font l’éloge de la Convention sur les Armes Biologiques (CABT) et nous appellent à utiliser ses mécanismes. Ils omettent cependant de mentionner que ce sont les États-Unis qui bloquent l’élaboration du mécanisme de vérification de la CABT. Quelle hypocrisie!
◽️ 3. Les États-Unis refusent d’expliquer pourquoi ils ne veulent pas d’un mécanisme international de vérification efficace des armes biologiques. Pourquoi agir ainsi à moins que vous n’essayiez de cacher quelque chose? Pourquoi Washington se positionne-t-il au-dessus du droit international? L’exceptionnalisme américain à son meilleur.
◽️ Conclusion principale: nous avons définitivement touché leur point faible. Il est clair pour tout observateur impartial qu’ils occultent la question et essaient de détourner l’attention de ce sujet inconfortable en essayant de nous décourager de la soulever en répétant des mantras sur “l’agression russe”, etc.
Restez à l’écoute, il y a de plus en plus de preuves sur les programmes biologiques militaires américains. à suivre… !
PS: Sont attendus les désinformateurs, qui conformément à leurs habitudes, ne viendront pas porter la contradiction avec des faits et des arguments valables, précis et pas hors sujet mais qui tenteront de vous détournez le regard en essayant de relativiser et de nier l’importance et la dangerosité de ces activités.
Définition: Une réunion «formule Arria» est une réunion informelle des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), qui doit être convoquée par un membre du CSNU pour que la réunion ait lieu.
source: UN, RT.
