« Un Cri Silencieux dans l’Indifférence du Monde »
Sous un ciel meurtri, la Palestine pleure,
Terre chargée d’histoire et de douleur à décrire.
Un monde indifférent, un cri à martyriser,
Je pleure, je pleure, dans ce sombre drame à conter.
Gaza, terre meurtrie, ciel ouvert aux pleurs,
Des enfants, des rêves, un silence de malheurs.
Mon être saigne, échos du génocide impuni,
Rendons-leur la paix, que le monde soit uni.
Cette terre, Palestine, réclame attention mondiale,
Il est impératif d’agir, stop aux injustices fatales.
Gaza ne doit rester ce cimetière à ciel ouvert,
Clamons, ras le bol des deux poids, deux mesures, sincère.
Quand l’Ukraine était en guerre, le monde était en émoi,
Mais pour la Palestine, souvent règne l’indifférence, la froide loi.
Des enfants meurent chaque jour, des bébés s’en vont,
Familles éteintes, le peuple meurt, au vu du monde, front.
Il est temps d’affirmer haut et fort, Free Palestine,
Le monde doit se lever pour la justice, sans haine.
Dans la quête légitime, ne stigmatisons pas,
Les Palestiniens défendent leurs terres, c’est un fait.
Dissocions la lutte de toute génération injuste,
Évitons les termes qui stigmatisent et dérangent.
« Le terrorisme » occulte la complexité du conflit,
Résistance palestinienne, quête légitime, pas un délit.
Élevons nos voix pour la vérité, la justice,
Un avenir de paix, sans haine, sans artifice.
On ne détruit pas un peuple qui depuis des siècles existe,
Je pleure pour la Palestine, le cœur résiste.
Que le monde comprenne, la quête de liberté,
Une larme pour chaque vie, un poème pour l’éternité.
Saliha Ghazi, le 10/11/2023.
© Saliha Adam Ghazi. Tous droits réservés. Reproduction interdite.
Le mot du rédacteur
«Un Cri Silencieux dans l’Indifférence du Monde » est une œuvre poignante qui transcende les mots pour dépeindre la tragédie humaine qui se déroule sous nos yeux.
Saliha Ghazi, avec une maîtrise remarquable de la langue, nous transporte dans l’âme déchirée de la Palestine. Chaque vers résonne comme un écho d’injustice qui réclame notre attention. L’auteure dénonce la froide loi du silence qui entoure la tragédie palestinienne, éveillant une réflexion profonde sur les inégalités de perception qui persistent dans le monde.
Le poème évite habilement les pièges de la stigmatisation, soulignant la légitimité de la quête palestinienne sans diaboliser qui que ce soit. La nuance apportée à la résistance palestinienne, présentée comme un acte légitime plutôt qu’un délit, invite à une compréhension plus profonde du conflit.»
Hassen Ksantini, Cheneyen Magazine.
